Il était une fois la VHS

Aujourd’hui, les soirées cinéma se résument souvent à parcourir le programme des services de streaming. Mais il n’y pas pas si longtemps, ce scénario aurait pu sembler très futuriste. Au lieu de cela, les gens se rendaient dans leur magasin de location de vidéos pour choisir un film à ramener chez eux. Ils l’inséraient dans leur magnétoscope en espérant que l’appareil ne mange pas la bande pour le dîner. Des câbles qui s’emmêlent, une qualité d’image qui se dégrade constamment et l’obligation de rembobiner la bande après lecture du film : avec du recul, la technologie VHS semble presque archaïque. Pourtant, à l’époque, elle a contribué à transformer le salon en un lieu plus agréable et a permis d’enregistrer des séries télévisées, sans oublier de louer les derniers blockbusters. 

Il n'est donc pas étonnant que la technologie VHS, dès son lancement sur le marché dans les années 60, ait pris d'assaut le secteur mondial du divertissement à domicile. Mais au début, le magnétoscope a dû se battre pour devenir le format de cassette préféré. La technologie VHS (Video Home System), développée par JVC®, était confrontée à une forte concurrence sous la forme du Betamax de Sony®, qui offrait entre autres une meilleure qualité d'image. L'une des raisons pour laquelle le Betamax a eu du mal à s'imposer sur le marché de masse est que Sony, en tant que détenteur de licence, facturait des frais pour la production d'appareils d'enregistrement et de lecture compatibles.

De ce fait, la VHS est devenue la technologie la plus populaire dans les foyers. C’est précisément pour cette raison que les studios de cinéma et les magasins de location de vidéos ont adapté leurs produits pour favoriser davantage cette technologie. Cela a alors permis à la norme VHS de connaître un succès fulgurant sur le marché de masse. Aujourd’hui encore, la période durant laquelle les systèmes de cassettes vidéo se sont disputés la pole position sur le marché est connue comme la première grande “guerre des formats”.

Fin de la production de VHS et arrivée du disque

L'ère du magnétoscope a pris fin au début des années 2000, lorsque le flambeau a été transmis au lecteur de DVD. Les dernières cassettes VHS ont été produites en 2002. Les magnétoscopes ont tenu bon plus longtemps, des consommateurs voulaient toujours lire leur VHS préférées. Ce n'est qu'en 2016 que Funai Electric, un fabricant japonais de produits électroniques, a produit le dernier magnétoscope du monde. L'entreprise a justifié cette décision en faisant remarquer que l'approvisionnement en composants était tout simplement devenu trop coûteux et compliqué, surtout face à une demande en baisse.

À cette époque, même les DVD avaient été dépassés par le Blu-ray, devenu le dispositif de stockage de données optiques de choix pour le cinéma à domicile. Mais il a d'abord dû gagner une autre "guerre des formats" contre le DVD HD. Les normes actuelles du Blu-ray permettent une résolution Ultra-HD et pourraient rester sur le marché pendant un certain temps. Toutefois, cela soulève une question légitime : combien de temps encore les supports de stockage physiques seront-ils utilisés ?

L’avenir du streaming

Les services de streaming comme Netflix® et Amazon Prime Video® ne cessent de gagner en popularité.  Selon une étude du CNC (centre national du cinéma et de l’image animée), en 2020, 62% des Français de 18 à 64 ans ont un abonnement VOD. Par rapport à 2019, le marché du streaming par abonnement en France a augmenté de 43%. Les utilisateurs quotidiens d’un service de streaming en décembre 2020 s’élèvent à 5 millions, contre 2,9 millions en décembre 2019. Le nombre d'utilisateurs ne cesse d'augmenter dans tous les pays. Netflix a gagné plus de 200 millions d'abonnés payants. Son concurrent Disney Plus® est relativement nouveau sur le marché, mais compte déjà plus de 94 millions d'abonnés.
Un nombre croissant de films et de séries sont produits exclusivement pour les plateformes de streaming. La quantité de contenu est énorme et les services sont accessibles sur pratiquement tous les appareils. L'ère des appareils de lecture spéciaux touche à sa fin.

Un réseau puissant pour le meilleur du divertissement

Cependant, la révolution technique du cinéma à la maison présente de nouveaux défis, principalement en ce qui concerne le réseau privé. Pour que la soirée cinéma soit réellement un plaisir, la connexion Internet doit fonctionner sans problème et offrir le débit de transmission nécessaire. C'est particulièrement important pour les ménages où plusieurs flux sont diffusés en même temps. Les parents regardent peut-être un documentaire sur la nature dans le salon, tandis que les enfants regardent les séries du moment, des émissions sportives ou des jeux vidéo dans d’autres pièces. Dans ces situations, il est facile pour un réseau domestique de s'essouffler, surtout si vous essayez d'alimenter toute la maison en Wi-Fi à partir d'une seule Box.

Le problème : les plafonds, les murs, les meubles et le nombre croissant d'appareils connectés qui ralentissent le réseau Wi-Fi. Rien que pour des raisons structurelles, la pose de câbles réseau n'est souvent pas une solution envisageable. Heureusement, des réseaux domestiques performants peuvent être installés de manière à les rendre presque invisibles, par exemple avec les solutions de devolo. Cette entreprise allemande se charge, depuis 2002, d'améliorer les réseaux domestiques de manière simple, rapide et sûre. Cela est rendu possible par de petits adaptateurs CPL qui transforment n'importe quelle prise de courant en un point d'accès Internet haut débit. Ces adaptateurs dotés de ports Ethernet offrent la possibilité d’une connexion filaire ou via un réseau Wi-Fi maillé. L'avantage de l'approche modulaire est que les adaptateurs utilisent le réseau électrique pour amener le signal Internet directement là où il est nécessaire. Cela en fait des partenaires idéaux pour vos soirées cinéma à la maison, tout comme le pop-corn.